lundi 23 juillet 2007

Les microbuffers expliqués à Monsieur tout le monde.

par Dominique Colombani: Lundi 23 Juillet 2007, 1:52
des microbuffers la façon dont Intel se dégageait des FB-DIMM.
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En fait, il semble qu'AMD soit le premier à dégainer et qu'Intel le suive très rapidement.
La version AMD, telle que nous la comprenons, est vraiment une bonne idée et peut fortement simplifier le problème de la mémoire sur les serveurs et les postes de travail. Cette version de microbuffer est grosso modo composée des éléments d'une rDIMM (registered DIMM), assemblés dans un seul composant. Ajoutez un peu d'enrobage et quelques nouvelles fonctionnalités, et vous l'obtenez.

Ce qui est important, c'est l'endroit où AMD les place, c'est-à-dire entre deux slots DIMM, ce qui veut dire que le microbuffer contrôlera deux DIMM. Pratiquement, chaque canal RAM supportera deux fois plus de DIMM, ce qui permettra à la DDR3 d'être une solution utilisable dans un serveur. Cela s'appelle Buffer on Board (BoB).

Nous avons entendu qu'Intel travaille sur le même sujet et a montré des prototypes il y a à peu près un an. Il y a suffisamment de différences entre les deux pour qu'on puisse penser que ce n'est pas exactement la même technologie, mais ils emploient probablement le même type de mémoire.

En tout cas, AMD prétend qu'Intel la copie et Intel dit qu'il a été le premier. Il y aura probablement un monumental combat de coqs avant que tout soit dit, ne vous inquiétez pas.
En final, si tout se passe bien, il n'y aura plus qu'une seule DIMM pour les serveurs et les postes de bureau. Cette fonctionnalité sera définie par la carte mère, et non la DIMM, elles seront donc interchangeables. Comme cela simplifierait la vie de tout le monde, cela n'arrivera sûrement pas, mais le potentiel est là.

En tout cas, le future semble résider dans de petits buffers sur la carte mère, pas dans les DIMM. Tout le monde y gagne, sans autre effet négatif qu'une légère augmentation de prix des mémoires. On verra si c'est un réussite aux yeux des clients.

Traduit et adapté d’un article de Charlie Demerjian pour INQ

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